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Catégorie : Non classé

Queen Nanny (1686-1733)

Queen Nanny (1686-1733)

Queen Nanny, née dans l’actuel Ghana vers 1686, était une Ashanti. Enfant, elle fut déportée et mise en esclavage à la Jamaïque. Elle s’enfuit de sa plantation avec d’autres marrons et joua, à l’instar de Cudjoe, un rôle important dans la résistance contre l’esclavage britannique, fondant vers 1720 une ville libre : Nanny Town. Elle aurait été tuée lors d’une attaque menée en 1733 par William Cuffee, un affranchi à la solde des esclavagistes.

L’esclavage au cinéma

L’esclavage au cinéma

La mise en esclavage des Africains par les Européens a duré 4 siècles, mais le cinéma, depuis 1895, n’a permis la sortie en salles – sauf erreurs ou omissions- que de 25 films consacrés à cette question (dont  8 adaptations de La Case de l’oncle Tom). Une comparaison avec le nombre de films consacrés à l’Holocauste depuis 1945 serait intéressante. 15 de ces films sont américains et 6 sont français.   1903 Uncle Tom’s Cabin (La case de l’oncle Tom)…

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Charles de Courbon-Blénac

Charles de Courbon-Blénac

Charles de Courbon-Blénac, gouverneur général des Antilles, travailla de 1681 à 1684 à la rédaction du Code noir. Il est probable que les visiteurs du somptueux château de La Roche Courbon à Saint-Porchaire (Charente-maritime) qu’il fit luxueusement embellir à son retour des « îles » ne sont pas informés de ce sinistre détail.    

Michel Bégon (1638-1710)

Michel Bégon (1638-1710)

Michel Bégon, nommé par Colbert intendant de la Martinique en 1682, en remplacement de Jean-Baptiste Patoulet, travailla avec Charles de Courbon-Blénac, gouverneur général des Antilles, à la rédaction du Code noir, qui légalisa et réglementa l’esclavage dans les colonies françaises jusqu’en 1848. Bégon acquit une plantation en Martinique et devint personnellement propriétaire d’esclaves. Il était le cousin germain de l’épouse de Colbert. En 1688, il fut nommé intendant de Rochefort et il y mourut.  

Colbert (1619-1683)

Colbert (1619-1683)

C’est  le Rémois Jean-Baptiste Colbert à la fois contrôleur général des Finances et secrétaire d’État à la Marine, qui mit en chantier, à la demande du roi Louis XIV, en 1681, le Code noir, un recueil d’articles officialisant et réglementant le système raciste de mise en esclavage des Africains aux Antilles. Pour la rédaction du texte, Colbert s’adressa dès 1681 à Jean-Baptiste Patoulet, intendant de la Martinique et à Charles de Courbon-Blénac,  gouverneur général des Antilles. Michel Bégon, le nouvel…

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François-Michel Le Tellier de Louvois

François-Michel Le Tellier de Louvois

François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, plus connu sous le nom de Louvois, a contribué à l’élaboration de Code noir qu’il a probablement contresigné en mars 1685, en sa qualité de ministre de la Guerre, dont dépendait le secrétaire d’État à la Marine, Colbert fils, marquis de Seignelay, qui apposa également sa signature en dessous de celle du roi Louis XIV qui avait commandité ce texte le 30 avril 1681, après avoir encouragé la déportation et la mise en esclavage…

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Théophile-Marie Laennec

Théophile-Marie Laennec

Théophile-Marie Laennec, père du célèbre médecin Laennec, est né le 16 juillet 1747 à Ploaré. Installé avocat à Quimper en 1772, il devint juge de l’Amirauté en 1773. Laennec était radicalement opposé à l’esclavage. Il exprima son point de vue dans les réquisitoires d’un procès qui suivit de naufrage à l’île de Sein du navire négrier Le Duc de Choiseul en 1778 avec à son bord, deux jeunes Africains devant être offerts au duc de Choiseul : « Le sieur Morel…

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Haïti 1802 : la frégate des traîtres

Haïti 1802 : la frégate des traîtres

Pour aller rétablir l’esclavage à Saint-Domingue, Napoléon avait prévu qu’un bateau portant les collaborateurs « de couleur » parte de l’île d’Aix, où le fort de la rade servait de cantonnement aux troupes « noires ». C’est la frégate de 44 canons La Vertu (anciennement La Cocarde) qui fut désignée pour assurer ce transport. C’est donc sur La Vertu qu’embarquèrent en novembre 1801 Chanlatte, Pétion, Rigaud et Villatte. Il est assez probable que le général Dumas – en quête d’un emploi – fut sollicité…

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Moïse Bébel (1898-1940)

Moïse Bébel (1898-1940)

Moïse Bébel, né à Trois-Rivières (Guadeloupe) le 29 mai 1898, opta pour la carrière des armes et devint officier d’active. Capitaine, fait prisonnier le 9 juin 1940, après avoir vaillamment défendu le village d’Erquinvilliers, dans l’Oise, contre la 9e division d’infanterie allemande, il fut abattu à la mitrailleuse par les nazis, avec une cinquantaine de ses hommes, à cause de la couleur de sa peau. Ce massacre est à rapprocher de celui qui coût la vie, dans la même région,…

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Dany Laferrière

Dany Laferrière

Dany Laferrière est un écrivain canadien, d’origine haïtienne, très apprécié des institutions officielles françaises, qui a obtenu le prix Médicis en 2009 pour son roman L’énigme du retour. Laferrière, qui vit entre le Canada et Miami, est publié aux éditions Grasset où règne l’influent Bernard-Henri Lévy. Il a été élu le 12 décembre 2013 à l’Académie française au fauteuil d’Hector Biancotti. Dany Laferrière est le second afro-descendant et le second auteur d’origine haïtienne à être élu à l’Académie française, le…

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Ange-Félix Patassé (1937-2011)

Ange-Félix Patassé (1937-2011)

Ange-Félix Patassé est né à Paoua (Centrafrique) en 1937. Après avoir suivi des études d’agriculture tropicale en France, il fut plusieurs fois ministre, puis premier ministre de Jean-Bédel Bokassa. Élu président de la République centrafricaine en 1993, Patassé fut réélu en 1999 mais renversé en mars 2003 par François Bozizé. Contraint à l’exil, il fut condamné en 2006 par contumace sur des accusations de détournement de fonds publics. Ange-Félix Patassé est mort de maladie à Douala (Cameroun) en 2011.

André Kolingba (1936-2010)

André Kolingba (1936-2010)

André Kolingba, né en 1936 à Bangui (Oubangui Chari puis République centrafricaine) s’est engagé dans l’armée française en 1954 et y a fait carrière comme officier de transmissions. Ayant exercé des fonctions d’ambassadeur sous Bokassa, il est nommé chef d’État-major par David Dacko, le nouveau président, en 1979. Kolingba renverse Dacko en 1981 et instaure une dictature militaire qui le maintiendra au pouvoir jusqu’en 1993, sous le contrôle de fait d’un officier français, le colonel Jean-Claude Mantion, avec le titre…

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David Dacko (1930-2003)

David Dacko (1930-2003)

Enseignant, David Dacko devint président de Centrafrique en 1959 à la faveur de l’accident qui coûta la vie à son cousin Barthélémy Boganda avec lequel il militait au sein du MESAN (le parti fondé par Boganda en 1950). Réélu en 1964, David Dacko a été renversé par Jean-Bédel Bokassa en 1965. Il devient le conseiller personnel de Bokassa en 1976 et le remplace lorsque l’empereur est chassé du pouvoir par la France fin 1979. Il est réélu président en 1981…

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Jean-Bédel Bokassa (1921-1996)

Jean-Bédel Bokassa (1921-1996)

Jean Bédel Bokassa est le fils d’un homme qui a été exécuté pour rébellion au travail forcé par l’administration coloniale française et d’une femme qui s’est suicidée après cet assassinat légal. Recueilli par des missionnaires, il s’engagea dans l’armée française en 1939 et participa au débarquement de Provence (15 août 1944), aux guerres d’Indochine et d’Algérie, terminant décoré de la Légion d’honneur et avec le grade de capitaine. Au moment de l’indépendance de la Centrafrique, sous la présidence de son…

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Barthélémy Boganda (1910-1959)

Barthélémy Boganda (1910-1959)

Né à Bobangui (Moyen Congo) et orphelin (du fait des violences coloniales) Barthélémy Boganda, recueilli par des religieux, fut le premier indigène à être ordonné prêtre en Oubangui Chari (Centrafrique). En 1946, il fut élu député MRP et se montra un fervent défenseur des indigènes tout en exprimant de plus en plus ses réserves vis à vis de la politique coloniale française, notamment à Madagascar. En 1950, après avoir créé son propre parti, le MESAN (mouvement d’évolution sociale de l’Afrique…

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