Malcolm X (1925-1965)
Malcolm X, de son vrai nom Malcolm Little, est né le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska).
Fils d’un partisan de Marcus Garvey, théoricien anti-assimilationniste et favorable à un retour des Afro-Américains au Liberia, Malcolm vit mal le racisme auquel il est confronté dès l’école et se retrouve incarcéré très jeune.
Petit malfrat à Boston, puis dans le Michigan, il finira par écoper d’une peine de 7 ans de prison.
Durant sa détention, il lit, s’enthousiasme pour les théories du groupuscule Nation of Islam (la Nation de l’Islam) et entame une correspondance avec l’un des principaux dirigeants de ce mouvement afro-américain, Elijah Poole, surnommé Elijah Muhammad.
Lors de sa libération, Malcolm Little, rejetant son nom « d’esclave », devient Malcolm X, le n°2 de Nation of Islam, prêchant le repli identitaire et l’affirmation de la « race » noire.
Le mouvement, grâce aux talents oratoires de Malcolm X, prend alors un essor considérable, notamment auprès des jeunes, pour atteindre 30 000 membres.
Critiquant la non-violence du mouvement des droits civiques influencé par Martin Luther King, il organise une milice, Fruit of Islam, avec laquelle il mène quelques actions spectaculaires, allant jusqu’à l’encerclement d’un commissariat.
En 1964, Malcolm X se sépare de Nation of Islam, condamnant son racisme, et se rapproche de l’islam sunnite orthodoxe (pour qui Nation of Islam n’est qu’un secte).
Il est abattu à Harlem le 21 février 1965 par trois membres de Nation of Islam de toute évidence en service commandé.
Nation of Islam a toujours nié son implication dans cet assassinat.
En 1992, le cinéaste afro-américain Spike Lee a consacré un film à Malcolm X.
La bande-annonce :
Une réaction au sujet de « Malcolm X (1925-1965) »
Comme souvent le mal est véhiculé de l’intérieur de notre communauté manipulée par les autres communautés et religions qui toutes ont pris part à des moments différents de l’histoire à la négrophobie, à l’esclavage et à l’exploitation des ADA et des richesses de leur continent l’Afrique.
La seule solution c’est une lutte fondée sur notre propre cause, sur ses références historiques et spirituelles anté-coloniales ainsi que sur des leaders intègres.