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Catégorie : Non classé

Le roi Marsile

Le roi Marsile

Le roi Marsile est un personnage de fiction de la Chanson de Roland, célèbre ouvrage poétique et anonyme de la fin du XIe siècle, qui fut récité et mis en musqiue par les troubadours pendant tout le Moyen âge et qui inspira la chevalerie française. La Chanson de Roland raconte des faits réels : l’épopée du chevalier franc Roland le Preux (736-778), général du roi Charlemagne, qui fut vaincu et tué le 15 août 778 à Roncevaux par des Vascons,…

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Jules Ferry et le « droit des races supérieures »

Jules Ferry et le « droit des races supérieures »

Jules Ferry (28 juillet 1885) « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures.  Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l’histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient…

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Le Travail forcé (1900-1946)

Le Travail forcé (1900-1946)

Le Travail forcé – survivance de l’esclavagisme – est un système que la France appliqua pendant près d’un demi-siècle aux indigènes de ses colonies d’Afrique de l’Ouest, tant pour réaliser les travaux publics que pour fournir, par le détournement du système, une main d’oeuvre presque gratuite aux entreprises des colonies. Le travail forcé était organisé par le canal de plusieurs dispositions légales et imposées dans le cadre du code de l’indigénat : la réquisition, la prestation (rétablissement pour les Africains…

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Joseph Galliéni

Joseph Galliéni

Joseph Galliéni, originaire d’Italie, est né en 1849 à Saint-Béat (Haute-Garonne). Sorti sous-lieutenant de Saint-Cyr en 1870, il opta pour l’infanterie coloniale. Après avoir été blessé et fait prisonnier en Allemagne, il servit à La Réunion. En 1876, lieutenant de tirailleurs sénégalais, il est envoyé à Dakar, affecté à des missions d’ »exploration ». En 1880, il impose un protectorat au Mali. Commandant en Martinique de 1883 à 1886, il repart au Mali pour consolider l’implantation française et se livrant à de…

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Ranavalona III (1861-1917)

Ranavalona III (1861-1917)

Ranavalona III, née en 1861, monta en 1883 sur le trône du royaume Mérina, qui remontait au XVIe siècle. Elle eut à gérer la volonté française d’annexer purement et simplement Madagascar. Lorsque les Français débarquèrent en 1895, elle voulut éviter une effusion de sang et tenta de négocier le maintien du protectorat. Son mari, le Premier ministre Rainilaiarivony, fut arrêté en août 1896 et déporté en Algérie où il mourut la même année. La France fit appréhender la reine Ranavalona…

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La France à Madagascar : 580 000 morts

La France à Madagascar : 580 000 morts

Dès 1883, la France tenta de s’emparer de Madagascar, mais elle fut repoussée par l’armée malgache. La colonisation de Madagascar fut autorisée par le traité qui suivit la conférence de Berlin. La France y établit aussitôt une sorte de protectorat. La conquête proprement dite s’effectua en 1895, sous la conduite de Galliéni, avec la participation de Mortenol. Il y eut peu de résistance des troupes royales car Paris avait promis de maintenir la situation de protectorat sans remettre en cause…

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La conférence de Berlin (1884-1885)

La conférence de Berlin (1884-1885)

Le 15 novembre 1884 commença la conférence de Berlin dont le Portugal avait eu l’idée. Il s’agissait d’établir les règles selon lesquelles l’Europe allait pouvoir se partager l’Afrique. Sous la houlette de Bismarck, se rassemblèrent des négociateurs pour le compte de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, représentée par Jules Ferry et l’ambassadeur à Berlin Alphonse Chodron de Courcel (arrière grand-père de l’épouse de Jacques Chirac) , la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la…

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Jacobus Capitein (1717-1747)

Jacobus Capitein (1717-1747)

Jacobus Capitein, né en 1717 au Ghana a été razzié à l’âge de 8 ans et vendu à un négrier hollandais. Offert en « cadeau » à un commerçant, qui le traita comme son fils et lui donna le nom de Capitein (capitaine) il arriva en Hollande en 1728. Baptisé en 1735 dans la religion de l’église réformée néerlandaise, Capitein s’avéra doué pour les études que son protecteur lui permit d’entreprendre. À 20 ans, en 1737, il entra à l’université de Leyde…

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Ahmet Ali Celikten (1883-1969)

Ahmet Ali Celikten (1883-1969)

Ahmet Ali Celikten était le fils d’un Somalien et d’une Roumaine. Il naquit à à Smyrne – aujourd’hui Izmir- qui faisait alors partie de l’empire ottoman (Turquie). Il entra comme élève officier à l’École navale en 1904 dont il sortit lieutenant en 1908. En 1914, il fut formé comme pilote de l’aéronavale. Engagé dans le conflit en novembre 1916, il fut, avant l’Américain Eugène Bullard, et les Martiniquais André Parsemain et Pierre Réjon,  le premier afro-descendant à voler dans l’aviation…

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Africains et Afro-descendants dans la Grande Guerre

Africains et Afro-descendants dans la Grande Guerre

On peut estimer la participation des Africains et Afro-descendants à 230 000 soldats dont plus de 35 000 tués (2,5 % des victimes qui furent pour la France au nombre de 1 400 000). Les indigènes. Le décret du 7 février 1912 instaurait un service militaire de 4 ans pour les «indigènes de race noire du groupe de l’Afrique-Occidentale française ». Ce mode de recrutement était complété par l’engagement « volontaire ». Au total, 200 000 tirailleurs sénégalais participèrent aux combats. 30 000…

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Lieutenant Guibert Jean-Marie

Lieutenant Guibert Jean-Marie

Le lieutenant Guibert Jean-Marie (Guibert-Marie-Égyptienne Jean-Marie) est né, comme son ami Pierre Réjon, à Trinité (Martinique). Après ses études au lycée de Fort-de-France, Guibert Jean-Marie vint à Paris s’engager dans l’armée (avril 1913). Artilleur, il est nommé observateur en février 1917, avec le grade de sous-lieutenant. Le rôle de l’observateur, généralement placé à l’arrière d’un appareil biplace, était d’effectuer des missions de renseignement. Il disposait d’une double mitrailleuse pour défendre l’appareil, le pilote n’étant pas armé. Jean-Marie ne fut pas…

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Pierre Réjon

Pierre Réjon

Pierre Réjon est né, comme son ami Guibert Jean-Marie, en 1895 à La Trinité (Martinique). Alors qu’il avait été admis comme élève ingénieur à l’École des Arts et Métiers à Paris et qu’il venait de fêter ses 19 ans, il s’est engagé le 22 août 1914 au 33e régiment d’infanterie. En juillet 1917, il devient élève pilote, dans le sillage de l’Afro-Américain Eugene Bullard, (breveté en mai 1917) et de son compatriote martiniquais André Parsemain. Sans oublier, dans le camp…

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Prince Hall (1748-1807)

Prince Hall (1748-1807)

Prince Hall (1748-1807), originaire de la Barbade, serait arrivé aux USA en 1775. Sa mère était une Afro-descendante originaire de Guadeloupe ou de Martinique. Son père était britannique. Prince Hall, installé à Boston, milita pour l’abolition, pour les droits civiques et pour l’instruction des Afro-Américains. Il fonda une école. En 1775, il fut initié à la franc-maçonnerie dans une loge militaire britannique de Boston en même temps que 14 autres Afro-Américains. En 1776, Prince Hall fonda l’African Lodge n° 1…

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L’Augustine de Nantes « prise par les noirs »

L’Augustine de Nantes « prise par les noirs »

Le 26 décembre 1788, les captifs de L’Augustine de Nantes, 55 tonneaux, partie de Nantes le 25 juin, se révoltent et partent avec le bâtiment. Une partie de l’équipage est alors à terre, au Mayombe, à l’embouchure du fleuve Congo. Récit des rescapés de l’équipage : Les esclaves, au nombre de 40, s’y sont emparés d’un coffre d’armes et ont attaqué 7 hommes de l’équipage qui étaient alors à bord. 2 sont massacrés, les 5 autres ont été blessés et…

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Révoltes réussies à bord de navires négriers

Révoltes réussies à bord de navires négriers

Les révoltes d’esclaves à bord des navires furent une constante de la traite transatlantique. Elles étaient d’autant plus redoutables lorsque les bâtiments étaient en vue des côtes : au départ – les Africains n’hésitant pas à partir en pirogue aider les déportés – et parfois à l’arrivée où les victimes luttaient pour la liberté avec l’énergie du désespoir. La plupart des révoltes échouèrent et donnèrent lieu à une répression d’une barbarie inouïe : déportés jetés par dessus bord ou dépecés…

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