Yannick Noah

Yannick Noah

Yannick Noah est né en 1960 à Sedan, fils d’un footballeur professionnel du club Sedan Ardennes, originaire du Cameroun, et petit-fils d’un tirailleur ayant combattu pendant la seconde guerre mondiale. Sa mère était une enseignante des Ardennes.

C’est au Cameroun, où il grandit avec ses parents, que Yannick Noah découvre le tennis et qu’il est remarqué par l’Américain Arthur Ashe, le premier Afro-descendant à avoir remporté le grand chelem (le fait d’être victorieux, au cours de la même année, dans quatre tournois majeurs).

Noah va se consacrer à l’apprentissage du tennis, un sport dans lequel il devient vite l’un des 10 meilleurs professionnels de sa génération.

Si Noah ne remporte pas le grand Chelem, sa victoire, le 5 juin 1983, à Roland Garros reste dans les mémoires.

Il s’est depuis reconverti dans la chanson populaire.

La victoire de Yannick Noah, en 1983, a eu un effet symbolique important, dans la mesure où les Français ont été obligés de s’identifier à un joueur d’origine africaine, même si la presse a exclusivement insisté sur la mère ardennaise de Noah, pensant ainsi rendre le champion plus « français ».

Bien qu’il soit toujours très présent dans les concerts de SOS racisme, l’implication personnelle de Noah dans les luttes des Afro-descendants pour leur dignité est cependant problématique. Sa notoriété aurait pu, pourtant être utile s’il s’était réellement engagé contre les discriminations.

Mais l’ex-champion préfère cultiver l’apparence d’un homme bien intégré, bien dans sa peau, toujours souriant, n’hésitant pas  poser en slip moulant pour des publicités conformes à l’image traditionnelle du nègre « physique » et bien bâti.

Cette docilité apparente conjuguée avec l’image rassurante d’un Afro-descendant sportif, sans prétention intellectuelle et finalement sympathique en fait une personnalité très populaire parmi les Français d’origine européenne.

 

La victoire de Noah (Roland Garros 5 juin 1983)

 

 

Une réaction au sujet de « Yannick Noah »

  1. Il n’y a pas plus ridicule, voire aberrant que quelqu’un qui a honte de sa propre identite. Il a beau singer le blanc ça ne fera pas de lui un blanc et les blancs l’appelleront toujours le « mulâtre » franco-camerounais

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