L’enfer de Panama

L’enfer de Panama

De 1904 à 1914, pour éviter d’être exploités comme des esclaves dans les plantations sucrières de leurs anciens maîtres ou de mourir de faim au chômage, 31 000 Afro-descendants des Antilles – parmi lesquels 5500 Martiniquais et 2000 Guadeloupéens – sont partis creuser le canal de Panama : 79 kilomètres de long sur 16 km de large.

Les Américains qui dirigeaient le chantier appliquèrent la ségrégation dans ce pays qui était pourtant indépendant.

Subissant le racisme dans des conditions de travail effroyables, les Antillais travaillaient 16 heures par jour pour moins de 1 dollar.

Il y eut 22 000 morts sur les 45 000 ouvriers employés (dont les 31 000 Antillais)

Pour la moitié, les Afro-descendants du chantier de Panama ne sont pas revenus : tués par le travail, par les maladies et par les accidents causés par les explosifs. Nombre de survivants, handicapés, furent contraints de rester sur place.

Le cimetière antillais de Paraiso perpétue leur mémoire.

4 réactions au sujet de « L’enfer de Panama »

  1. Dans son livre, « La vie scélérate », Maryse CONDE fait état des conditions de vie des travailleurs Guadeloupéens au Panama, notamment à travers le personnage d’Albert LOUIS.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

x Close

Une Autre Histoire

Social Share Buttons and Icons powered by Ultimatelysocial
RSS
Facebook
Facebook