La révolte de Saint-Pierre (Martinique, 1831)

La révolte de Saint-Pierre (Martinique, 1831)

Le 6 février 1831, des esclaves de Saint-Pierre (Martinique), aidés d’un Européen – géreur négrophile d’une habitation – s’organisèrent pour ruiner l’ordre esclavagiste en incendiant systématiquement les plantations.

Après qu’une banderole où était écrit La liberté ou la mort eut été déployée à Saint Pierre dans la nuit du 5 au 6 février et que la potence destinée aux exécutions eut été abattue, de nombreux incendies se déclenchèrent au cours de la nuit du 9 au 10 février 1831, aussi bien dans la ville de Saint-Pierre que dans les habitations environnantes.

La ville de Saint-Pierre ayant été mise en état de siège, des escarmouches eurent lieu entre l’armée et les révoltés.

La répression fut terrible. Une rafle fut organisée, occasionnant 260 arrestations. Quarante-neuf personnes furent traduites devant la cour d’assises  qui prononça 23 condamnations à mort, exécutées le 19 mai 1831.

Avant de mourir, les condamnés, faisant preuve de beaucoup de sang-froid et de détermination, appelèrent les Martiniquais à la révolte générale.

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