Donald Sterling est  né Donald Tokowitz à Chicago, de parents juifs immigrés, ayant fui l’Europe de l’Est. Avocat à succès, il a changé son nom dans les années soixante et s’en est expliqué : « Il faut avoir un nom positif, qui inspire confiance aux gens. Les gens veulent savoir que vous êtes le meilleur.”

Sterling possède une fortune estimée à près de 2 milliards de dollars, principalement acquise dans l’immobilier.

En 1981, Sterling a racheté un célèbre club de basket de Los Angeles (Californie), les Clippers – largement composé de joueurs afro-américains – dont la valeur est estimée à 750 millions de dollars.

Le 26 avril 2014, le site people TMZ a publié l’enregistrement d’une conversation privée entre l’octogénaire et sa maîtresse, de 50 ans sa cadette, qui aurait été tenue le 9 avril à l’occasion d’un match de basket . Sterling reprochait à la jeune femme de s’afficher publiquement avec des « noirs » aux matches de baskets et d’avoir publié, sur Instagram, des photos avec Magic Johnson, ancien joueur vedette des Los Angeles Lakers.

«Sur ton Instagram de merde, tu n’as pas à te montrer avec des noirs !»

Les propos de Sterling ont été unanimement condamnés aux États-Unis, y compris par la communauté juive avec laquelles Sterling entretient des liens ambigus.

L’homme d’affaires, frappé d’une amende de 2,5 millions de dollars, a été exclu à vie de l’organisation américaine du basket, la NBA ( National Basketball Association). Il ne peut donc plus diriger aucun club ni même assister à aucun match.

Le fait que la maîtresse de Sterling soit d’origine mi-hispanique mi-afro-américaine, loin de dédouaner Sterling, est une circonstance aggravante. Il est malheureusement assez classique que les racistes soient sexuellement et maladivement attirés par l’objet même de leur répulsion.