Crispin obligé par son maître de porter un collier de chien

Crispin obligé par son maître de porter un collier de chien

Sans se préoccuper de la loi qui interdisait l’esclavage sur le sol de France, le vicomte auvergnat André-Charles de Besse de La Richardie, colonel de dragons, avait acheté en 1770 à son ami M. de Châteauneuf, officier de Marine, Crispin, jeune « nègre du Bengale » qu’il fit baptiser et auquel il donna les prénoms de Louis-Camille.

Le vicomte de Besse entendait non seulement se faire servir par Crispin, mais il voulait lui faire porter dans Clermont-Ferrand un collier de chien – d’argent il est vrai -sur lequel était gravé  : « J’appartiens à M. le vicomte de Besse, colonel de dragons. »

Crispin réussit à se sauver et se rendit chez un avocat, Me Rimbert, qui obtint sa liberté en septembre 1775.

 

 

 

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