La fille cachée de Joséphine
Lors d’un séjour chez sa tante dans la Martinique natale, en 1789, Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, vicomtesse de Beauharnais, future impératrice Joséphine, aurait eu une liaison avec un Afro-descendant, d’où une fille illégitime portant le nom de Bénaguette et le prénom de Marie-Joséphine.
Un secret d’autant plus scandaleux à partir de 1802, lorsque la France, redevenue esclavagiste, légalise le racisme sur son territoire.
Barras y fait allusion dans des Mémoires :
« Supérieure au préjugé de la couleur, elle aurait eu des rapports avec des nègres. Bonaparte, n’ignorant pas plus que nous toutes ces aventures, en avait souvent entendu le récit devant moi. »
C’est un homme de confiance de Bonaparte, Villaret de Joyeuse, qui fut désigné en 1802 – en récompense du commandement naval de l’expédition de Saint-Domingue – pour se rendre sur place afin que l’affaire ne s’ébruite pas, avec le titre de capitaine général de la Martinique.
C’est lui qui négociera, en 1807, le mariage de la fille de Joséphine, l’impératrice imposant à Napoléon qu’une dot de 100 000 livres lui soit versée.
Une fois à Sainte-Hélène, Bonaparte – pour se venger peut-être – imputera à son ex-femme l’idée du rétablissement de l’esclavage et de la traite en 1802, une invention pour se dédouaner de ce qui était devenu inacceptable.
3 réactions au sujet de « La fille cachée de Joséphine »
Seule la vérité triomphe…
Bien qu’elle soit parfois amère,
trop amère pour être acceptée!
merci beaucoup pour toutes ces informations !
Comme quoi, quand on gratte un peu la surface de l’histoire « officielle », on en trouve des choses intéressantes.