Frederick Douglass (1818-1895)
Frederick Douglass est né esclave dans une grande plantation du Maryland. Il est envoyé à l’âge de 12 ans à Baltimore où il apprend à lire plus ou moins clandestinement. Il va ensuite être loué à différents maîtres et subir le fouet et l’emprisonnement.
Il réussit à se sauver en 1838 et à atteindre New York.
Après avoir ainsi échappé à l’esclavage, Douglass se consacre au mouvement abolitionniste, à l’instruction des Afro-Américains et à l’émancipation des femmes.
En 1845, Douglass publie son autobiographie qui est un succès international. Ce succès l’oblige à voyager en Irlande et en Grande-Bretagne, de peur que son ancien maître ne cherche à la récupérer.
Une souscription lancée par des abolitionnistes britanniques permet finalement à Douglass d’être racheté officiellement.
De retour dans son pays, Douglass, soutenu par un philanthrope, lance en 1847 son propre journal, The North Star (l’étoile du Nord) et prend ainsi son autonomie par rapport à l’organisation abolitionniste officielle des États-Unis, dirigée par William Garrison.
Non-violent au début, Douglass change de position après avoir rencontré l’abolitionniste radical John Brown dont il désapprouve, cependant, le projet d’attaquer un arsenal fédéral.
Pendant la guerre de Sécession, Douglass encourage l’enrôlement des Afro-Américains contre les sudistes et s’oppose au projet de Lincoln de déporter les anciens esclaves, une fois affranchis, dans les colonies américaines.
Après la guerre, Douglass devint un homme influent qui ne manqua jamais de rappeler que l’engagement abolitionniste de Lincoln n’était intervenu que tardivement. Il occupa des fonctions officielles pour intégrer les anciens esclaves. Il fut par ailleurs consul général de la République d’Haïti.
Douglass continua jusqu’à sa mort à soutenir la cause des femmes.
Une réaction au sujet de « Frederick Douglass (1818-1895) »
Lorsque l’on constate la profusion de soi-disant leaders dont certains se font passer pour des radicaux sans jamais rien donner d’eux-mêmes mais en envoyant les autres « au feu », il est consternant de constater que la grande masse des ADA ne fait pas preuve de discernement en appliquant quelques règles de bon sens..
Avec Frédérick Douglass toutes les règles de bon sens étaient remplies et elles se trouvaient confirmées par l’engagement personnel, direct et en première ligne pour la cause principale des ADA !
Prenons-en la mesure pour la situation que nous vivons au 21e siècle et alors un tri sévère mais salutaire permettra de nous doter de « combattants dirigeants sincères » pour la sortie de l’oppression des ADA….