Diversité
Le concept de « diversité » est apparu en 2007 dans les médias français.
Il s’agit d’un outil de forme sophistique (*) élaboré par des communicants pour protéger le racisme institutionnel, tout en ayant l’air de combattre des formes sporadiques ou superficielles de racisme.
Ainsi, depuis 2007, le mot « diversité » est-il utilisé par le groupe dominant – politique, économique et culturel- pour désigner, sans prendre le risque d’être exposé à l’accusation de racisme, les « noirs » et les « arabes », c’est-à-dire ceux qui, en France, n’appartiennent pas au groupe dominant politique, économique et culturel.
L’outil a été forgé pour remplacer celui de « minorités visibles », apparu dans les mêmes conditions en 1997, et considéré en 2007 comme une marchandise périmée.
Ceux qui utilisent le mot de « diversité » n’appartiennent généralement pas aux groupes désignés par ce mot, sauf s’ils se servent de leur apparence physique pour collaborer à l’opération, avec l’espoir d’être ainsi cooptés par le groupe dominant. Mais on ne fera que les utiliser et on les maintiendra sous contrôle.
Le mot de diversité est miné pour les personnes discriminées et de bonne foi qui tenteraient de s’en servir : il les expose à l’accusation de racisme (puisque le mot en est lui-même empreint).
Il a en outre l’avantage de pouvoir être utilisé dans tous les sens pour éluder les problèmes de la négrophobie et de l’islamophobie qui gangrènent la société française : sous prétexte de diversité, on peut bien évidemment parler de tout et de n’importe quoi.
Enfin, l’idée de diversité peut permettre de substantiels profits. Ainsi la chaîne de télévision privée Numéro 23, créée en décembre 2012 à partir d’une autorisation gratuite délivrée par le CSA, et propriété de la société « diversité TV », serait-elle vendue 88 millions d’euros trois ans plus tard, en 2015, à un groupe dont la promotion des « noirs » et des « arabes » ne semble pas être la préoccupation essentielle.
On se doute que Numéro 23 n’a jamais eu de ligne éditoriale destinée à lutter contre la négrophobie et l’islamophobie. Elle n’avait pourtant rien à perdre puisque son audience était estimée, le 20 juin 2015, selon l’institut Médiamétrie, à 0 % de parts de marché.
(*) un sophiste est un intellectuel dévoyé et corrompu qui privilégie les avantages de l’apparence au détriment de la vérité.